si vous souhaitez aider ou que vous pensez qu’il manque quelque chose, je reste ouvert à toute proposition.
La wii est une console sur laquelle le hack wii est probablement l’un des plus évolués de la scène. Il permet entre autre de lancer des jeux Wii, Wiiware, Virtual Console et Gamecube depuis un périphérique USB (Disque dur, Clé USB) ou depuis une carte SD(HC), mais aussi de profiter d’une myriade de homebrews (émulateurs, jeux, portages, applications, etc.)
Ce tutorial, non exhaustif, a pour but de récapituler tout ce qu’il est posible de faire sur Wii, avec une simple carte SD (non HC) et un peu de bon sens. Nous aborderons donc tous ces sujets, en essayant d’être le plus précis possible et au gré des dernières techniques en la matière. Comme on n’est jamais si bien servi que par soi-même, ce tutorial vous guidera sans pour autant vous tenir la main, parce que c’est la meilleure façon de comprendre ce que l’on fait et ainsi éviter le syndrome du « presse-bouton » où l’on ne pige rien, l’on ne sait pas ce qui a été fait ni comment ça a été fait et encore moins si ça a bien été fait. Bref, il faut mettre (un peu) les mains dans le cambouis pour comprendre le hack.
Dans un premier temps, il va falloir installer quelques homebrews essentiels, parmi lesquels Homebrew Channel, Bootmii, Priiloader. Pour cela, vous devez passser par une faille. Le choix de celle-ci est conditionnée par la version de votre System Menu et les jeux à votre disposition, les plus universelles étant Wilbrand/Letterbomb et Smash Stack. À cet effet, je ne traiterai en détails que ces méthodes, les autres seront traitées de manière plus légère, plus bas dans le tutorial.
- Wilbrand/Letterbomb
Cette méthode repose sur une faille de la message board qui, via la lecture d’un message piégé, va permettre l’exécution de code non signé. La création du message nécessite l’adresse MAC (unique) de votre console, qu’il va donc falloir récupérer en premier lieu. Rendez-vous dans les options de la wii > Paramètres Wii > Internet (page 2) > Informations générales
(Ne prêtez pas attention à cette adresse MAC, il s’agit de l’émulateur Dolphin qui l’assigne par défaut quand on émule le System Menu, et qui me permet de fournir des captures d’écran plus nettes).
Vous pouvez maintenant télécharger et décompresser Wilbrand GUI sur une carte SD (non SDHC), pour permettre au logiciel de créer l’arborescence propre à ce hack. Une fois lancé, renseignez votre adresse MAC sans les tirets (ex: 0017AB999999), laissez la date à la veille du jour actuel (ex: 01072014), choisissez la version et la région de votre System Menu puis cliquez sur « Create Exploit ». Patientez un peu, Un répertoire « private » va être généré à la racine de la carte SD, contenant le fameux message piégé.
Vous n’avez plus qu’à ajouter à la racine de cette carte le fichier boot.elf de HackMii Installer 1.2 et vous serez fin prêt pour installer Homebrew Channel. Insérez la carte SD dans votre Wii, démarrez-là et cliquez sur l’icône « Bureau Wii ». Mettez-vous sur le jour précédent (bouton -), le message piégé devrait apparaître, vous n’avez plus qu’à cliquer dessus et laisser faire la magie du hack.
- Smash Stack
Cette méthode repose sur une faille qui se situe dans l’éditeur de niveaux du jeu Super Smash Bros Brawl. Cet éditeur accédant directement au port SD de la console, même avec la meilleure volonté du monde, Nintendo est dans l’impossibilité de corriger la faille qui va donc nous permettre l’exécution de code non signé. Celle-ci nécessitera obligatoirement une carte SD non HC (2Go maximum) et l’original de Super Smash Bros Brawl.
Préparation :
À la racine de votre carte SD (non HC/XC), décompressez la faille smash stack (PAL) puis naviguez dans \private\wii\app\RSBP\st. Vous allez y trouver deux fichiers : « st_smashStackPK_noSave.bin » et « st_smashStackPK_save.bin ». Vous ne devez en garder qu’un des deux en fonction d’un paramètre simple : avez-vous déjà créé une sauvegarde de ce jeu sur votre console ?
Si vous avez déjà une sauvegarde, ne gardez que « st_smashStackPK_save.bin » et supprimez « st_smashStackPK_noSave.bin »
Si vous n’avez aucune sauvegarde, ne gardez que « st_smashStackPK_noSave.bin » et supprimez « st_smashStackPK_save.bin »
(sans sauvegarde, ça nécessite moins de manipulation. En effet, pas besoin de supprimer les stages que le jeu intègre par défaut)
Vous n’avez plus qu’à ajouter (toujours à la racine de la carte SD non HX/XC) le fichier boot.elf de HackMii Installer 1.2 et vous serez fin prêt pour installer Homebrew Channel.
N’insérez surtout pas la carte SD dès le boot de la console, elle détecterait la faille sur la SD et la supprimerait. Lancez le jeu, s’il vous demande de créer une sauvegarde, répondez NON ! S’il ne pose pas la question, vous avez déjà joué à ce jeu et devrez donc utiliser la faille avec sauvegarde tout en pensant à aller dans l’éditeur de niveaux pour y supprimer TOUT fichier qui s’y trouverait AVANT d’insérer votre carte SD.
Rendez-vous dans le menu « Coffre » (icône verte), puis aller dans le créateur de niveaux (l’éditeur doit vous indiquer qu’aucun niveau n’est présent. Si tel n’est pas le cas, supprimez-les tous). Insérez la carte SD, la faille doit se lancer immédiatement.
Hackmii Installer ayant démarré grâce à la faille Wilbrand / Smash Stack (ou tout autre moyen), patientez le temps que le disclaimer vous permettre d’appuyer sur 1 pour passer à l’installation à proprement parlé. Suivez les instructions pour installer la chaîne Homebrew Channel, Bootmii boot2 (si console compatible) et Bootmii IOS.
Bootmii
Bootmii (version boot2) s’insère dans la séquence de boot de la console de manière à être prioritaire par rapport au System Menu, rendant la console littéralement invulnérable au brick. Malheureusement, la faille qui le permet a été corrigée par Nintendo, et toutes les Wii fabriquées après mi-2008 (environ) ne permettent plus cette installation et devront se contenter de bootmii version IOS, qui ne protège PAS des bricks (Priiloader est fortement recommandé dans ce cas). À noter qu’une wii compatible bootmii boot2 le sera à vie, la faille étant présente « en dur » dans les entrailles de la console et ne pouvant pas être patchée par une mise à jour.
séquence normale de boot : boot0 > boot1 > boot2 > System Menu
séquence modifiée avec bootmii (version boot2) : boot0 > boot1 > bootmii (boot2) > System Menu ou homebrew compilé sous MINI
séquence modifiée avec bootmii (version IOS) : boot0 > boot1 > boot2 > System Menu > Homebrew Channel > Bootmii IOS
Remarque : Bootmii boot2 se chargeant avant le System Menu, il est tout à fait normal que l’on ne puisse pas utiliser de wiimote dans son menu. En effet, le « pilote » bluetooth ne se charge qu’à partir du System Menu. Vous devrez donc utiliser une manette GC ou les boutons Power/reset de la console.
Conseil sur bootmii version boot2 : pour éviter que le menu de bootmii ne se charge à chaque démarrage de la console, il est important de renommer le dossier « bootmii » qui aura été créé à la racine de votre carte SD (par exemple en « _bootmii »). Cela ne désactive absolument pas la protection de bootmii (qui est au chaud dans la NAND), ça ne fait que désactiver le menu de bootmii. Et le jour où vous avez vraiment besoin de charger bootmii (ce que je ne vous souhaite pas, parce qu’en général c’est quand la console est brickée), vous n’aurez qu’à renommer correctement le dossier en « bootmii » pour en profiter.
Une autre solution, qui consiste à éditer le fichier bootmii.ini afin de démarrer automatiquement le System Menu au bout d’une tempo de x secondes n’est pas idéale (perte de temps inutile).
Priiloader est un véritable couteau suisse du hack de la Wii. Il permet entre autre de protéger la console des bricks (presque aussi efficacement que bootmii boot2), de patcher le System Menu (éviter les mises à jour DVD et online, désactiver la protection anti-copie des sauvegardes, passer automatiquement le disclaimer au démarrage de la console, etc.), de démarrer automatiquement un homebrew (loader par exemple), etc. Il est le digne successeur de preloader, sur lequel il se base tout en améliorant énormément ses fonctionnalités et sa stabilité.
séquence normale de boot : boot0 > boot1 > boot2 > System Menu
séquence modifiée avec priiloader : boot0 > boot1 > boot2 > priiloader > System Menu ou homebrew
Ce logiciel est vital pour assurer une protection anti-brick assez efficace, mais aussi pour patcher le System Menu afin de désactiver les mises à jour DVD et online (ces deux patches sont obligatoires pour éviter toute mauvaise surprise de mise à jour sur un jeu récent ou via la connexion internet). À noter que si vous ne cherchez qu’à patcher le System Menu contre les mises à jour, une alternative moins invasive existe : Startpatch (voir ci-dessous) qui permet d’appliquer des patches en dur sur le binaire du System Menu.
Un mod de Priiloader a été développé par JoostinOnline (membre du forum GBAtemp) et est à ce jour la meilleure version à installer/utiliser. Tous les défauts de priiloader ont été gommés, avec l’ajout du support de AHBPROT notamment. Ne vous fiez pas à la notion de « beta », cette mouture est ultra stable (j’ai moi-même participé aux tests) et mérite amplement notre attention.
Startpatch
Alternative à priiloader pour patcher certaines fonctionnalités du System Menu : blocage des mises à jour DVD et online, copie des sauvegardes protégées contre l’exportation (flag « nocopy », sur Mario Kart par exemple). Attention, à chaque version du System Menu correspond une version spécifique de Startpatch. Il faudra donc veiller à bien choisir la version correspondant à votre System Menu.
Les loaders ont besoin d’un accès USB2 et/ou SD pour permettre l’exécution des jeux. Il faut donc commencer par installer un cIOS (Custom IOS) qui assumera cette fonction. Waninkoko a ouvert la marche, suivi par Hermes, avant que ne débarque davebaol pour mettre tout le monde d’accord. Se basant sur les derniers travaux de waninkoko avant qu’il ne raccroche ses gants (cIOS rev21), davebaol a ajouté de nombreuses fonctionnalités jusqu’ici manquantes, notamment l’IOS Reload (qui posait problème sur les jeux disposant de plusieurs exéctuables, tels que Metroid Prime Trilogy, Metal Slug Anthologies, Wii Sport Resort) et le plug n’ play (qui empêchait l’utilisation des périphériques USB sur les jeux tels que Guitar Hero, Skylanders).
La seule chose qui manque encore au cIOS d2x, c’est une meilleure compatibilité avec la fonction EmuNAND, certains jeux restant incompatibles ou buggués (MotoHeroz par exemple). Le développement étant en sommeil, il y a peu de chance de voir débarquer une mise à jour qui corrigerait cela, raison pour laquelle il est indiqué de garder une copie du cIOS Waninkoko rev17 (le champion toutes catégories pour l’EmuNAND) sur un autre slot, en secours.
cIOS
Le hack aujourd’hui se résume donc à installer le cIOs d2x, dans sa dernière version (v10 beta 53). Il faudra pour cela se munir au préalable du logiciel d2x cIOS Installer 3.2 FR (à décompresser tel quel à la racine de la SD) et des fichiers du d2x v10 beta53 (à décompresser tel quel dans apps\d2x-cios-installer\ sur la SD). Ci-dessous, les paramètres d’installation à renseigner dans l’installeur. Vous remarquerez qu’il suffit de deux petits cIOS pour rendre votre loader joyeux, et vous par la même occasion.
Lancer d2x cIOs Installer 3.2 FR depuis Homebrew Channel. Une fois le disclaimer validé avec un bouton (A par exemple), il faut paramétrer l’installeur comme suit :
version du cIOS : d2x-v10-beta53-alt
IOS de base : 56
Slot du cIOS : 249
Revision du cIOS : 21010 (valeur par défaut, ne pas toucher)
Appuyer sur HOME pour le mettre en liste d’attente
version du cIOS : d2x-v10-beta53-alt
IOS de base : 57
Slot du cIOS : 250
Revision du cIOS : 21010(valeur par défaut, ne pas toucher)
Appuyer sur HOME pour le mettre en liste d’attente.
Valider maintenant avec A, puis faites à nouveau A pour débuter l’installation. Les IOS vont être téléchargés automatiquement (*), patchés puis installés. Vous pouvez quitter l’installeur et commencer à peser les patates pour choisir le loader adéquat en fonction de vos attentes.
(*) une connexion wifi ou LAN fonctionnelle est bien sûr nécessaire. Vous pouvez, si vous le souhaitez, effectuer une installation totalement hors ligne, en copiant à la racine de votre carte SD les IOS 56 (IOS56-64-v5661.wad) et 57 (IOS57-64-v5918.wad) officiels, récupérés sur les serveurs de Nintendo (via NUS Downloader) ou depuis l’ISO d’un jeu récent (via Wiibrowse).
Optionnel : Installation des cIOS waninkoko rev17b, 19 et 21 respectivement sur les slots (non utilisés) 217, 219 et 221.
Le cIOS waninkoko, revision 17b, est probablement l’un des plus aboutis et stables en ce qui concerne la virtualisation de NAND. C’est pourquoi il est opportun d’en garder une copie sur un autre slot d’installation. Il sera là en secours du cIOs d2x pour les jeux wiiware/Virtual Console récalcitrants (MotoHeroz par exemple). Après avoir téléchargé les WAD des cIOS Waninkoko rev17b, 19 et 21b avec Modmii, je les ai modifiés de manière à ce qu’il s’installent respectivement sur les slots 217, 219 et 221. Vous pouvez installer l’un (ou l’ensemble) de ces fichiers WAD à l’aide de n’importe quel manager de WAD (Yet Another Wad Manager Mod fortement recommandé)
Loaders Wii
Comme à l’âge d’or des consoles 16bit, deux principaux camps s’opposent : USBLoader GX à ma droite, Wiiflow (lite) à ma gauche…et un petit électron libre qui tient la chandelle : Configurable Loader Mod
Fervent défenseur de Wiiflow à ses débuts, je ne vous cache pas que je recommande vivement l’utilisation de USBLoader GX de nos jours, wiiflow étant devenu un sacré paquet de nœuds (et des bugs qui vont avec) avec ses plugins à ne plus savoir qu’en faire, ses fonctionnalités qui n’ont rien à faire dans un loader (IMHO), ses code dumps à répétition et ses développeurs qui ne sont pas à l’écoute des utilisateurs. Abandonné dépuis par FIX94, une version Lite (qui n’a de light que le nom puisque plus aboutie que l’officiel) est encore maintenue par Fledge68 et mérite toute votre attention.
Vous devrez vous forger votre propre opinion en testant par vous-même puis choisir en conséquence. Il faut juste savoir que tous proposent les mêmes choses : loader wii/gamecube, launcher DVD, emuNAND (wiiware, Virtual Console). Je vous propose par ailleurs un mod d’USBLoader GX que je maintiens dans mes temps libres, qui ajoute un système d’onglets pour ranger et choisir les jeux en fonction de leur type (Wii, Gamecube, Virtual Console/Wiiware)
Disque Dur / Clé USB
La configuration « tout terrain » recommandée pour votre périphérique de stockage USB, afin de profiter au mieux de toutes les possibilités du hack, est la suivante :
partition 1 : entre 20 et 100Go, FAT32, marquée active, en première position OBLIGATOIREMENT. Contiendra les jeux GC, la NAND virtuelle, les homebrews
partition 2 : tout le reste du HDD, NTFS. Contiendra les jeux Wii (format .wbfs) dans un dossier wbfs à la racine de la partition.
Alternative :
1 seule et unique partition FAT32, qui contiendra les jeux Wii (format .wbfs, les jeux de plus de 4Go seront automatiquement splittés), les jeux GC, la NAND virtuelle, les homebrews, etc.
Attention : La fonction EmuNAND et les jeux GC ne peuvent être lancés QUE depuis une partition FAT32, et uniquement si celle-ci est en première position sur le disque dur. Il est donc totalement impossible de profiter de ces fonctions depuis une partition unique en NTFS ou si la partition FAT32 est derrière la partition NTFS (raison pour laquelle je ne préconise pas ces configurations).
Le hack sur Wii ne se limite pas simplement à l’exécution de jeux Wii depuis un périphérique USB, des petits génies en programmation ont repoussé maintes fois les limites du hack en ajoutant des fonctionnalités que l’on qualifiait d’impossible, à savoir (liste non exhaustive) : la virtualisation de NAND (partielle via le cIOS ou complète via SNEEK), l’exécution de jeux Gamecube depuis un périphérique SD/USB, l’exécution de jeux Gamecube en mode Wii (y compris sur Wii non retro-compatible et même sur WiiU) avec possibilité d’utiliser une manette wii classic ou une manette PS3, d’émuler les cartes mémoire, de supporter l’audio streaming, etc.
Jeux Gamecube
Trois méthodes différentes permettent l’exécution des jeux GC, chacune ayant ses avantages mais aussi ses inconvénients. Je vais tâcher de développer le plus précisement possible chacune d’entre elles, dans leur ordre d’apparition : Dios Mios/Dios Mios Lite, Devolution, Nintendont. À noter que Nintendont a été malheureusement abandonné par son développeur (Crediar), mais les sources ayant été publiées, d’autres développeurs connus de la scène Wii (notamment ceux développant des loaders tels que Wiiflow ou USBLoader GX) ont repris le flambeau et ont fait des pas de géant pour le rendre fonctionnel et stable.
– Dios Mios/Dios Mios Lite : les jeux sont exécutés en mode Gamecube, seuls les périphériques Gamecube sont utilisable (manettes, cartes mémoire). Aucune protection anti-copie, les jeux démarrent directement et peuvent être trimmés (on ne garde que les données utiles au jeu) pour réduire l’espace-disque qu’ils occupent. L’audio streaming n’est PAS supportée (fonction utilisée par certains jeux pour accéder aux pistes audio. Ces jeux fonctionneront sous DM/DML mais ne reproduiront aucune musique et/ou certains bruitages) >> Crediar a annoncé le possible support de l’audio streaming suite aux avancées faites sur Nintendont…à voir.
– Devolution : les jeux sont exécutés en mode Wii, les manettes Gamecube et Wii sont utilisables, le modem 56k est émulé via la connexion Wifi de la Wii. Devolution intègre un module anti-copie, obligeant l’utilisateur à vérifier au moins une fois chaque original auquel il voudra jouer en USB, les images ISO devront de ce fait être « pures » (copie 1:1 de 1.35Go). L’audio streaming est supporté.
– Nintendont : les jeux sont exécutés en mode Wii, les manettes sans fil (*)(Wii + manette classic, wiimote+nunchuk, Wavebird + adaptateur USB Smash Bros officiel) et filaires (Gamecube, Gamecube + adaptateur USB Smash Bros officiel, HID USB) sont supportées. Aucune protection anti-copie, les jeux démarrent directement et peuvent être trimmés (on ne garde que les données utiles au jeu) pour réduire l’espace-disque qu’ils occupent. L’audio streaming est supporté. Cerise sur le gâteau, les fonctions gyroscopiques de la wiimote peuvent être utilisés dans les jeux (idéal pour les FPS).
Un tableau pour résumer la situation :
Dios Mios Lite | Dios Mios | Devolution | Nintendont | |
Jeux sur carte SD | o | x | o | o |
Jeux sur périphérique USB | x | o | o | o |
Mode d’exécution | Gamecube | Gamecube | Wii | Wii |
Compatibilité Wii slim / Wii U | x | o | o | |
Support de l’audio streaming | x | x | o | o |
Cartes mémoires physiques | o | o | o | o |
Cartes mémoires émulées | x | x | o | o |
Emulation modem 56K | x | x | o | o |
Emulation adaptateur broadband | x | x | x | o |
Manettes GC filaires / Wavebird | o | o | o | o |
Manette Wiimote + Wii Classic | x | x | o | o |
Manettes HID filaires | x | x | x | o |
Manettes Bluetooth | x | x | o | o |
Protection anti-copie | Non | Non | Oui | Non |
Open-Source | o | o | x | o |
Quel que soit le loader utilisé, les backups doivent invariablement être contenus dans un répertoire « Games » placé à la racine d’un périphérique USB (partition FAT32) ou d’une carte SD (cluster 32K recommandé). Chaque jeu sera placé dans un sous-répertoire renommé en fonction de son ID unique, et le fichier iso devra être nommé game.iso (et game2.iso s’il tient sur 2 DVD)
Exemple pour « The Legend Of Zelda – The Wind Waker »
ID unique : GZLP01
1 seul DVD
on obtiendra donc l’arborescence suivante –> x:\games\GZLP01\game.iso (où x: représente la racine d’un périphérique USB ou d’une carte SD)
ps : DMToolBox permet d’automatiser le processus…Ainsi, l’architecture des dossiers sera créée de manière autonome. Choisissez simplement le format « raw » pour garder un ISO complet, non trimmé (qui sera de fait compatible avec toutes les méthodes d’exécution décrites plus haut).
Pour conclure sur l’exécution des jeux Gamecube, il est évident qu’il faut privilégier Nintendont, seul loader encore maintenu et développé.
NAND virtuelle (à développer plus en détails)
La virtualisation est un processus permettant d’exécuter une NAND secondaire totalement déconnectée de votre NAND réelle. Cette méthode est utile par exemple pour profiter des jeux Wiiware/Virtual Console sans avoir à les installer dans la mémoire interne (extrêmement limitée) de la console. Une NAND virtuelle dispose d’un espace quasi infini puisque lue directement d’une partition FAT32 d’un périphérique USB (et vous pouvez vous amuser à créer autant de NAND virtuelles que vous avez de HDD ou clé USB si l’envie vous en dit ).
Deux méthodes complémentaires : la virtualisation partielle et la virtualisation complète du système. À part quelques très rares incompatibilités, la virtualisation partielle est largement suffisante, ne nécessite que peu de manipulations pour être mise en place et est très simple à utiliser. Ce tutorial ne traitera que de cette méthode et laissera la virtualisation complète aux fans de SNEEK/UNEEK/NEEK2O.
1/ Dans un premier temps, il va falloir extraire votre NAND réelle sur une partition FAT32 d’un périphérique USB (incompatible avec le NTFS ou EXT2/3/4). USBLoader GX dispose justement d’une option pour l’extraire facilement. Commencez par vous rendre dans les paramètres du loader, page 2, « personnalisation des dossiers » et réglez « Dossier émulation NAND » et « Dossier Emulation Chaînes » sur « usb1:// ». Ainsi, la NAND sera à la racine de votre périphérique USB, ce qui permettra de garder une retro-compatibilité avec le cIOS waninkoko rev17 et rev19 (très important pour certains jeux).
2/ Démarrer l’extraction de votre NAND et patientez tranquillement qu’USBloader GX fasse tout le boulot. L’intérêt de passer par cette méthode, c’est que tous vos paramètres (surtout vos appairages de wiimotes) sont gardés. Il est aussi possible d’extraire un dump bootmii avec un logiciel directement sur PC, au risque de ne pas retrouver vos derniers paramètres (rien de bien méchant, mais ça veut dire que vous allez devoir appairer toutes vos wiimotes sur la NAND virtuelle)…
3/ Une fois la NAND extraite à la racine du périphérique, vous avez une NAND virtuelle pleinement fonctionnelle. Vous pouvez vous rendre sur l’onglet Wiiware (si vous utilisez mon build perso d’USBLOader GX). Toutes les chaînes de votre NAND réelle seront présentes dans cette NAND virtuelle.
4/ Un petit ménage s’impose tout de même. En effet, toutes les chaînes que vous avez pu installer seront présentes, même si vous les avez désinstallées depuis (je pense qu’USBLoader GX se base sur le ticket d’installation pour récupérer les chaînes) ! Vous devriez donc vous retrouver avec des chaînes noires totalement non fonctionnelles, que vous allez pouvoir supprimer depuis l’interface d’USBLoader GX. Il en va de même pour les forwarders (inutiles en NAND virtuelle).
5/ Vous pouvez maintenant utiliser ShowMiiWads pour administrer votre NAND virtuelle, y installer toutes sortes de WAD, etc.
ATTENTION : il faut impérativement supprimer ou renommer le fichier /ticket/00000001/00000002.tik de votre emuNAND si vous comptez vous en servir avec un loader ! En effet, la NAND n’étant que partiellement virtualisée, toute tentative de retour au menu HOME de la console se soldera par un bel écran noir (plantage). Sans ce fichier, au lieu de planter, la console redémarrera (si vous avez configuré Priiloader pour charger votre loader préféré, il redémarrera automatiquement).
Logiciels
– WIT
logiciel en ligne de commande (ne vous sauvez pas, lisez la suite) permettant de convertir les ISOS Wii au format .wbfs
il a l’avantage de supporter la préallocation de fichier, évitant ainsi la fragmentation. Avec ce petit batch de mon cru ci-dessous, la ligne de commande ne devrait plus vous rebuter.
À copier/coller tel quel dans un fichier nommé « iso2wbfs.bat » (par exemple). Placé avec wit.exe (et la tripotée de DLL qui l’accompagne) dans le même répertoire que vos ISOs, il suffira de drag ‘n dropper un iso sur le batch pour le convertir (astuce : si vous n’êtes pas fan des logiciels qui nécessitent xxx DLL, la version 2.24a ne nécessite que cygwin1.dll).
ATTENTION : le batch est fait pour écrire sur du NTFS (pas de découpage). Si c’est pour écrire sur une partition FAT32, il faut ajouter « –split » (avant « –wbfs »)
– Wii Backup Manager : Logiciel permettant de préparer les backups Wii (format .wbfs ou .iso, découpé ou non, etc.)
Attention ! Bien qu’extrêmement attrayant, WBM ne supporte pas la préallocation de fichier, ce qui se traduira par une fragmentation AUTOMATIQUE de votre disque dur (même s’il est neuf et vierge de toutes données), vous voila prévenus (la fragmentation peut provoquer des problèmes sur certains jeux…lags notamment).
– DMToolBox : Logiciel permettant la préparation des backups Gamecube pour les loaders USB, aussi bien au format RAW que FST
– Yet Another Wad Mod Manager (YAWMM) : Homebrew Wii permettant l’installation de WAD dans la NAND de la console. Idéal pour y installer un forwarder par exemple !
Sites
Général
Wiibrew.org
Loaders
CFG-Loader Mod
USBLoader GX
Wiiflow-lite
Devolution
Nintendont
Homebrews
FCEUgx
GenplusGX
QrevPak
RetroArch
ScummVM
Snes9xgx
VBA-GX
Wiixplorer